
CO2 Plume Detector
Détecter les émissions de CO2 à la surface terrestre par observations satellitaires
L’outil permet un suivi mondial des émissions de GES, cependant à cause de la couverture satellite assez faible (ses passages ne sont pas contiguës, il met plusieurs jours à repasser au même endroit et il ne voit pas à travers les nuages) ça n’est pas vraiment possible de l’utiliser pour contrôler les déclarations automatiquement, mais ça aide les chercheurs à se poser des questions, ce qui est une première étape. De l’expérience chez Data for Good, l’équipe se dit très satisfaite.
Tags
- Saison 7
- 9/1/2020 / 12/17/2020
- terminé
- Outil pour les citoyens
Partenaires
- Le LSCE est structuré en trois thèmes : - Archives et Traceurs - Cycles biogéochimiques et Transferts dans l’Environnement - Climat et Cycles – Modélisation de leurs variabilités et de leurs interactions
- Sa mission est d'assurer la production, l'entretien et la diffusion de l'information géographique de référence en France
Actuellement, le suivi des émissions de CO2, principal gaz à effet de serre, dans la surface de la Terre est fait de manière très générale : on compte les processus émetteurs comme la déforestation, par exemple, et on les modélise. Cette comptabilisation n’est pas fondée sur une observation physique du gaz, puisqu’ils ont des natures très différentes et cela rend difficile l’identification de leur origine sur simple observation de l’atmosphère. Ce qui se passe alors c’est plutôt une comptabilisation de la consommation de ressources comme le pétrole ou le charbon qui sera ensuite déclinée par secteur industriel.
En partant de travaux scientifiques l’équipe a cherché à généraliser la comptabilisation des pics d’émission de CO2 : d’un côté, la centralisation d’un maximum de données d’inventaires (approche comptable de modélisation des émissions des gaz à effets de serre). De l’autre côté, l’exploitation des données du satellite OCO-2, de la NASA. Depuis quelques années, ces capteurs observent le CO2 sur la surface de la Terre et à travers cette technologie il est possible d’extraire des informations liées aux émissions. Ces données sont acquises dans un but d’observation à l’échelle des continents. Pourtant il a été démontré par la communauté scientifique qu’il était possible des les utiliser pour des observations beaucoup plus localisées.
La principale contribution de ce projet, par rapport aux travaux de recherches existants, consiste à généraliser l’analyse à l’ensemble des données mondiales et pour ensuite créer un portail de visualisation de toutes ces données.
La solution
